C’était deux citoyens qui habitaient le même village, deux Francis, l’un prêtre et l’autre chauffeur de taxi. Le hasard voulut qu’ils meurent le même jour. Arrivés devant le seigneur, celui-ci consulte ses registres et dit au chauffeur de taxi :
 Va mon fils, tu as mérité le paradis, voilà ton bâton en platine et ta tunique d’argent.
Arrive ensuite Francis le prêtre. Le seigneur consulte ses registres et lui dit :
 Va mon fils, tu as mérité le paradis, voilà ton bâton de chêne et ta tunique de lin.
Francis le prêtre un peu surpris dut :
 Seigneur, je ne voudrais pas dire du mal de l’autre Francis, mais on est du même village et je le connais bien : c’était un homme violent, il était pris dans de nombreuses altercations, il picolait sans arrêt, conduisait comme un dingue. Il était incroyant, infidèle, et vous lui donnez un bâton en platine et une tunique d’argent. Et moi qui ait servi votre foi, qui ait essayé de la propager, qui ait servi la messe tous les dimanches, vous me donnez un bâton de chêne et une tunique en lin. Il doit y avoir une erreur…
Alors le seigneur consulte à nouveau ses registres et répond :
 Non, il n’y a pas d’erreur, nous avons changé notre mode d’évaluation : chaque fois que tu servais la messe le dimanche, tout le monde s’endormait ; chaque fois qu’il conduisait, tout le monde priait : ça s’appelle l’évaluation par indicateurs quantitatifs de performance